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Circuit n°1 : Orsay pas à pas...

Trajet 1
Douze étapes pour parcourir le patrimoine d'Orsay

1. Un lavoir sur l'Yvette

Départ : Office de Tourisme de la Vallée de Chevreuse, 17 rue de l'Yvette
Le lavoir En bordure de l'Yvette, l'Office de Tourisme a pris la place de l'ancien lavoir. L'architecte en a réutilisé l'ossature pour réhabiliter le bâtiment. Il s'agissait d'un des deux lavoirs qui encadraient le pont de l'avenue du Maréchal Joffre. Le nettoyage du linge s'effectuait directement dans l'Yvette. En 1951, il ne restait qu'une seule lavandière à Orsay ...

+ Dirigez-vous vers le viaduc à votre gauche.

2. Le viaduc ferroviaire du Mail

Rue de l'Yvette
Le viaduc du Mail Construit en 1867 pour relier Paris à Limours, le viaduc est situé entre la gare du Guichet et celle d'Orsay-Ville. Afin de diminuer le coût de sa construction, un remblai a été établi sur une partie de l'hôpital d'Orsay à proxi­mité. Ce viaduc ne comporte donc que trois arches, voûtées en berceau plein cintre. Les gros œuvre est en pierre meulière et grès, matériaux locaux.

+ Passez sous le viaduc.

3. Le puits artésien

Rue de l'Yvette
Puits artésien A quelques mètres à gauche après le viaduc, vous apercevez une plaque signalant la présence du puits. Un puits artésien est un puits où l'eau jaillit spontanément. Il porte le nom de la région où ce phénomène a été mis en évidence, l'Artois. Ce puits a été foré en 1931 pour alimenter en eau la ville, dont la population était en for­te augmentation. À partir d'une altitude de 58 m, le forage atteint la nappe aquifère à 565 m et se poursuit jusqu'à 655 m de profondeur. L'eau qui jaillissait à 31,4°C est au­jourd'hui à 29°C.

+ Traversez la rue en direction du lac.

4. Le lac du Mail

Lac du Mail Le lac du Mail témoigne de la présence, à cet emplacement, d'un des deux bassins formant les extrémités du canal du château d'Orsay.
Le Mail était une promenade bordée d'arbres. En 1901, le quartier du Mail, qui correspondait au potager du château, accueille de nouvelles villas.

+ Longez le lac et traversez l'Yvette pour rejoindre le domaine de Launay

5. Le domaine de Launay (Université Paris-Sud)

Entrée située entre l'avenue de Lattre de Tassigny et la rue Jean Teillac
Domaine de Launay Le nom du domaine fait référence à la présence ancienne d'aulnes. Le lieu y est mentionné pour la première fois au XIIIe siècle, dans le cartulaire de l'abbaye de Longpont. Le prieuré Sainte-Catherine-du-Val-des-Ecoliers y avait encore quelques possessions au XIIIe siècle. Au XVIe siècle, le prieuré érige en fief le moulin et les terres qui l'entourent et le confie au meunier Pierre Poussepin. Au XVIIIe siècle, le domaine comporte un moulin, un château « à l'italienne », une chapelle, des bâtiments de ferme et un colombier.
En 1955, l'université de Paris achète les terrains pour y délocaliser son unité scientifique. Le domaine de l'Université Paris-Sud XI, avec plus de 200 hectares, se développe sur les communes d'Orsay et de Bures-sur-Yvette.
Encadrés par la végétation, les bâtiments de hauteur limitée s'insèrent aujourd'hui parfaitement dans le paysage. Le château de Launay, reconstruit à la charnière du XXe siècle, dans le style néoclassique, est aujourd'hui le siège de la présidence de l'Université. A proximité des deux pavillons d'entrée, subsistent à l'ouest le Moulin, et à l'est les bâtiments de la ferme.

+ Prenez la rue Elisa Desjobert et dirigez-vous vers la Gare d'Orsay

6. La gare d'Orsay-Ville

Boulevard Dubreuil
Gare d'Orsay-Ville La gare d'Orsay-Ville a été ouverte à l'exploitation en 1867 en même temps que la ligne Paris-Limours. Une première gare avait été construite au Guichet en 1854, avant d'être désaffectée puis déplacée en 1899 devant les protestations des habitants. Le chemin de fer servait, le soir, à l'acheminement de la production des horticulteurs et des maraîchers vers les halles de Paris, ou encore à celui des pavés extraits des carrières voisines. Les Parisiens ont par ailleurs profité de ce moyen de transport pour établir leur résidence secondaire à la campagne. En 1938-39, l'électrification de la ligne réduit le temps de trajet de 52 à 29 minutes, accentuant ainsi l'arrivée de nouveaux habitants. La gare se présente sous la forme d'un corps central de trois niveaux abritant l'accueil, accos­ té d'ailes latérales plus basses

+ Rejoignez la Place de la République par les Escaliers de la Gare puis la rue de Chartres

7. La place de la République

Rues de Chartres, J-L Archangé, de Paris, L. Scocard
La place de la République La place est située au carrefour des anciennes voies traversant Orsay. Ces dernières permettaient de se rendre en direction de Paris, Chartres, Versailles et Montlhéry. La rue Jean-Louis Archangé a été percée au XVIIIe siècle à l'instigation du seigneur d'Orsay, qui y fait déplacer le prieuré pour dégager les abords de son château. Les plus anciennes habitations se développaient au sud du château et de l'église, le long de la rue de Paris et de l'actuelle rue Boursier. Depuis la fin du XIXe siècle, nombre de commerçants se sont installés le long de ces voies. On comptait parmi eux le maréchal-ferrant-forgeron, le sellier-bourrelier, des cafés et restaurants, des épiceries... tandis que les sorties de ville ont vu l'édification de demeures bourgeoises.
La création des nationales 118 et 188, dans les années 70, a permis de désengorger les principaux axes de circulation du centre ville.

+ Prenez la rue de Paris puis à droite la rue de la Bouvêche

8. La Grande Bouvêche

71, rue de Paris
La Grande Bouvêche La ferme de la Grande Bouvêche a été adjointe au château d'Orsay par les Boucher au XVIe siècle. Toutefois, les bâtiments, excepté les tours, sont postérieurs. Son nom tient à la présence de bœufs attachés à cette ferme. Trois espaces carrés constituaient la Bouvêche. A l'ouest, se trouvait la Petite Bouvêche dont les bâtiments s'organisaient autour d'une cour. Ceux-ci comptaient une grange, la glacière et le chenil. Au centre du domaine, autour de la cour principale, étaient disposés le logis, les poulaillers et, en retour d'équerre, la grange faisant face aux « toits à porcs », près du puits. Enfin, la face est du logis, avec ses tours, donnait sur le troisième espace constitué d'un jardin. De l'ensemble des bâtiments ne subsistent que le logis, le puits et la porte charretière, en grès. La Grande Bouvêche accueille aujourd'hui le centre culturel André Malraux.

+ Revenez dans la rue de Paris et tournez à droite rue Bousier

9. L'église Saint-Laurent-Saint-Martin

Rue Boursier et avenue du Maréchal Foch
Eglise Saint-Laurent-Saint-Martin Fondée en 1151 par l'abbaye de Longpont, l'église d'Orsay a subi de nombreux remanie­ments. Un chœur de trois travées, à chevet plat encadré de chapelles, s'ouvre sur une nef de cinq travées, encadrées de collatéraux. Les piliers qui supportent le clocher constituent la partie la plus ancienne, datant du début du XIIIe siècle. La nef a été reconstruite à la suite d'un incendie provoqué par les mercenaires de Turenne pendant la Fronde. La façade a, quant à elle, été rebâtie au XVIIIe siècle par Pierre ­Gaspard-Marie Grimod, comte d'Orsay, dans le style née-classique avec son fronton et ses pilastres. Son dépouillement est caractéristique des églises édifiées depuis la contre-réforme. Son clocher, couvert d'un toit à deux versants, est caractéristique des clochers du Hurepoix.

+ Descendez le long de l'avenue du Maréchal Foch.

10. La maison des associations

Avenue du Maréchal Foch.
Maison des associations Cette demeure a été construite dans la seconde moitié du XIXe siècle à l'emplacement du château. Celui-ci avait été édifié au XVe siècle, à l'insti­gation de Raimon Raguier, qui venait d'acquérir la seigneurie. Propriété des Boucher au XVIIe siècle, le château se compose alors de quatre corps de logis en grès, organisés autour d'une cour. Au XVIIIe siècle, la famille Gri­mod du Fort embellit le château et l'agrémente d'un vaste parc paysager. Ses extrémités correspondaient à l'emplacement du cimetière actuel et du lac du Mail. Vendu comme bien national à la Révolution, le château a peu à peu été détruit. Les dépendances accueillent aujourd'hui la bibliothèque. La pièce d'eau, à proximité, rap­pelle l'emplacement des douves.

+ Traversez l'avenue du Maréchal Foch et dirigez vous vers le parvis de la mairie.

11. L'hôtel de ville

Avenue du Maréchal Foch
Hôtel de Ville Edifié en 1873, l'Hôtel de Ville a été accoté en 1900 d'une école de filles et d'une école de garçons. C'est une construction de style néo­ classique, avec ses pilastres en façade, l'emploi de frontons décoratifs, ou encore son toit à la Mansart. Sous le lanternon couronnant l'édifice, le fronton abrite un baromètre

+ Continuez l'avenue du Maréchal Foch vers l'Yvette puis tournez à droite dans la rue Guy Moquet

12. Le temple de la Gloire

1, avenue des Lacs
Le temple de la Gloire Le temple a été construit en 1801 à l'initiative de la belle-famille du général républicain Jean­ Victor Moreau, pour célébrer le retour de la paix, après sa victoire contre l'armée autrichienne à Hohenlinden.
L'architecte Pierre Vignon s'est inspiré pour son temple des œuvres palladiennes avec son péristyle à chapiteaux ioniques, surmonté d'un fronton. C'est ce même architecte qui a construit par la suite, à la demande de Napoléon, le Temple de la Gloire dédié à la Grande Armée, aujourd'hui l'église de la Madeleine à Paris.

+ Fin de la promenade

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